22 et 29.03.2020


Période de chant 





Télécharger la période de chant (cliquez ici)








Les missionnaires servent les enfants de notre Père céleste.


Image : les ouvriers dans la vigne




Que font les missionnaires pour le bien des enfants de notre Père céleste ?

Page de jeu



Mon Père céleste m’aime.


Activité 1 :
Recouvrez d'un papier d'aluminium un morceau de carton et écrivez-y: «Mon Père céleste et Jésus-Christ m'aiment», que vous donnerez à chaque enfant à la fin de la leçon. C'est comme un miroir. Laissez chaque enfant le décorer avec des autocollants en forme de cœur,  ou d'autres autocollants amusants, puis entraînez-vous à dire la phrase ensemble«Mon Père céleste et Jésus-Christ m'aiment»
Activité 2 :



Je défendrai ce que je sais être vrai.




Le Seigneur se soucie de son peuple.




Notre Père céleste m’aime et me pardonne lorsque je me repens.


Histoire d’Allen D. Haynie
Lorsque j’avais neuf ans, ma grand-mère maternelle, aux cheveux blancs et mesurant un mètre cinquante, est venue passer quelques semaines chez nous. Un après-midi alors qu’elle était là, mes deux frères aînés et moi avons décidé de creuser un trou dans un champ, de l’autre côté de la rue, en face de notre maison. J’ignore pourquoi nous avons fait cela ; parfois les garçons creusent des trous. Nous nous sommes salis un peu, sans que cela puisse nous attirer trop d’ennuis. Voyant comme cela était passionnant, d’autres garçons du quartier ont commencé à nous aider. Nous nous sommes ensuite salis tous ensemble. Comme la terre était dure, nous avons traîné un tuyau d’arrosage jusque-là et avons versé un peu d’eau au fond du trou afin de la ramollir. En creusant, nous nous sommes tachés avec la boue, mais le trou devenait de plus en plus profond.
L’un de nous a décidé que nous devions en faire une piscine, et nous l’avons donc rempli d’eau. Comme j’étais le plus jeune et que je désirais être accepté, on m’a persuadé d’y sauter et de l’essayer. À présent, j’étais vraiment sale. Au début je n’avais pas prévu d’être couvert de boue, mais c’est ainsi que j’ai fini.
Lorsqu’il a commencé à faire froid, j’ai traversé la rue avec l’intention de rentrer à la maison. Ma grand-mère m’a accueilli à la porte et a refusé de me laisser entrer. Elle m’a dit que si elle le permettait, j’apporterais de la boue dans la maison qu’elle venait juste de nettoyer. J’ai alors fait ce que tout enfant de neuf ans aurait fait dans cette situation : j’ai couru à la porte de derrière. Mais elle était plus rapide que je ne le pensais. Je me suis énervé, j’ai tapé du pied et j’ai exigé de rentrer, mais la porte est restée fermée.
J’étais mouillé, recouvert de boue et j’avais froid. Dans mon imagination d’enfant, je pensais que je pourrais mourir dans mon propre jardin. Finalement, je lui ai demandé ce que je devais faire pour entrer. Avant que je m’en rende compte, je me suis retrouvé debout dans l’arrière-cour et ma grand-mère m’aspergeait d’eau à l’aide d’un tuyau. Au bout d’un moment qui m’a paru une éternité, ma grand-mère a jugé que j’étais propre et m’a permis d’entrer dans la maison. Il faisait bien chaud à l’intérieur et j’ai pu enfiler des vêtements propres et secs.Réfléchissez à cette parabole tirée d’une expérience vécue et prêtez attention à ces paroles de Jésus-Christ : « Et rien d’impur ne peut entrer dans son royaume ; c’est pourquoi, rien n’entre dans son repos, si ce n’est ceux qui ont lavé leurs vêtements dans mon sang, à cause de leur foi, et du repentir de tous leurs péchés, et de leur fidélité jusqu’à la fin ».
Rester dehors et être aspergé d’eau par ma grand-mère était désagréable. Se voir refuser de retourner dans la présence de notre Père céleste pour avoir choisi de rester dans le trou boueux de nos péchés, ou d’en conserver les taches, serait une tragédie éternelle. Ne nous berçons pas d’illusions au sujet des conditions requises pour revenir et demeurer auprès de notre Père céleste. Nous devons être propres.


Idées pour la leçon du 29/03/2020


Je parlerai à notre Père céleste par la prière.


Activité et coloriage sur la prière





Je peux faire du bien aux autres lorsque j’écoute le Saint-Esprit.


* Après avoir expliqué que le Saint-Esprit nous parle en utilisant une petite voix, vous pourriez jouer à Jacques à dit : la personne qui dirigera l'activité parlera d'une voix douce en donnant ses directives, ou bien utilisera une voix forte. Si elle utilise la voix forte, alors ce n'est pas la voix du Saint-Esprit et les enfants ne doivent pas bouger.


Mon Père céleste entend mes prières sincères et y répond.



Je peux faire du bien aux autres lorsque j’écoute le Saint-Esprit.









D&A 10 ; Les saints, tome 1, CHAPITRE 5

Tout est perdu

Pages traduites

Après que Joseph eut rapporté les plaques d’or chez lui, des chercheurs de trésors tentèrent pendant des semaines de les lui dérober. Pour préserver les annales, il devait sans cesse les déplacer, les cachant sous le foyer de la cheminée, sous le plancher de l’atelier de son père, et dans des piles de grain. Il ne devait jamais baisser sa garde.
Des voisins curieux s’arrêtaient à la maison et le suppliaient de leur montrer les plaques. Joseph refusait systématiquement, même lorsque quelqu’un lui offrit de le payer. Il était décidé à en prendre soin, confiant en la promesse du Seigneur que s’il faisait tout son possible, elles seraient protégées.
Ces interruptions l’empêchaient souvent d’examiner les plaques et d’en apprendre davantage sur l’urim et le thummim. Il savait que les interprètes étaient censés l’aider à traduire les plaques, mais il n’avait jamais utilisé de pierres de voyant pour lire une langue ancienne. Il était pressé de commencer l’œuvre, mais il ne savait pas vraiment comment s’y prendre.
Tandis qu’il étudiait les plaques, Martin Harris, propriétaire terrien respecté de Palmyra, s’intéressa à son projet. Martin était suffisamment âgé pour être le père de Joseph et il l’avait parfois embauché pour l’aider sur ses terres. Il avait entendu parler des plaques d’or, mais n’y avait pas prêté grande attention jusqu’à ce que la mère de Joseph lui propose de discuter avec son fils.
Celui-ci travaillait ailleurs lorsque Martin passa ; il interrogea donc Emma et d’autres membres de la famille au sujet des plaques. Lorsque Joseph fut de retour, Martin l’attrapa par le bras et demanda d’autres détails. Joseph lui parla des plaques d’or et des instructions qu’il avait reçues de Moroni de les traduire et d’en publier le contenu.
Martin dit : « Si c’est l’œuvre du diable, je ne veux pas y être mêlé. » Mais si c’était l’œuvre du Seigneur, il voulait aider Joseph à la proclamer au monde.
Joseph lui permit de soupeser les plaques dans le coffre. Il sentit bien qu’il y avait là quelque chose de lourd, mais il n’était pas convaincu qu’il s’agissait d’un jeu de plaques d’or. Il dit à Joseph : « Ne m’en veux pas de ne pas te croire. »
Lorsqu’il rentra chez lui après minuit, il pénétra sans bruit dans sa chambre et pria, promettant à Dieu de donner tout ce qu’il possédait pour savoir si Joseph faisait une œuvre divine.
Pendant qu’il priait, il sentit une petite voix douce parler à son âme. Il sut alors que les plaques venaient de Dieu, et il sut qu’il devait aider Joseph à diffuser leur message.
Vers la fin de l’année 1827, Emma apprit qu’elle était enceinte et écrivit à ses parents. Elle était mariée depuis près d’un an, et son père et sa mère étaient encore mécontents. Mais les Hale acceptèrent de laisser le jeune couple revenir à Harmony afin qu’Emma puisse accoucher près de sa famille.
Bien que cela l’éloignât de ses parents et de ses frères et sœurs, Joseph avait hâte de partir. Il y avait encore des gens à New York qui essayaient de voler les plaques et l’emménagement dans un nouvel endroit lui donnerait la paix et la discrétion dont il avait besoin pour faire l’œuvre du Seigneur. Malheureusement, il était endetté et n’avait pas d’argent pour le déménagement.
Espérant remettre de l’ordre dans ses finances, Joseph alla en ville régler certaines de ses dettes. Pendant qu’il était dans un magasin pour un paiement, Martin Harris s’avança vers lui. Il dit : « Tenez, M. Smith, voici cinquante dollars. Je vous les donne pour faire l’œuvre du Seigneur. »
Joseph fut gêné d’accepter l’argent et promit de le rembourser, mais Martin lui dit de ne pas s’en inquiéter. L’argent était un cadeau, et il prit toutes les personnes présentes à témoin qu’il le lui avait donné librement.
Peu après, Joseph remboursa ses dettes et chargea son chariot. Emma et lui partirent pour Harmony avec les plaques d’or cachées dans un tonneau de haricots.
Environ une semaine plus tard, le couple arriva dans la maison spacieuse des Hale. Peu de temps après, le père d’Emma exigea de voir les plaques d’or, mais Joseph dit qu’il ne pouvait lui montrer que le coffre où il les conservait. Agacé, il le souleva, le soupesa, mais demeura néanmoins sceptique. Il dit à Joseph qu’il ne pouvait pas le garder dans la maison s’il ne lui en montrait pas le contenu.
Avec le père d’Emma autour d’eux, il n’était pas facile de traduire, mais Joseph fit de son mieux, et avec l’aide d’Emma, il recopia de nombreux caractères étranges sur du papier. Puis, pendant plusieurs semaines, il essaya de les traduire avec l’urim et le thummim. Il ne suffisait pas de regarder dans les interprètes. Il devait se montrer humble et faire preuve de foi pendant qu’il étudiait les caractères.
Quelques mois plus tard, Martin vint à Harmony. Il dit qu’il sentait que le Seigneur l’appelait à aller jusqu’à New York afin de consulter des experts en langues anciennes. Il espérait que ceux-ci pourraient traduire les caractères.
Joseph copia plusieurs autres caractères des plaques, écrivit sa traduction et remit le papier à Martin. Emma et lui regardèrent leur ami prendre la direction de l’est pour consulter d’éminents savants.
Lorsque Martin arriva à New York, il alla voir Charles Anthon, professeur de latin et de grec à l’université de Columbia. C’était un jeune homme (environ quinze ans de moins que Martin) surtout célèbre pour sa publication d’une encyclopédie populaire sur les cultures grecque et romaine. Il avait également commencé à rassembler des histoires au sujet des Amérindiens.
Anthon était un érudit inflexible qui n’appréciait pas les interruptions, mais il fit bon accueil à Martin et étudia les caractères et la traduction que Joseph avait fournis. Bien qu’il ne connût pas l’égyptien, le professeur avait lu des études sur la langue et savait à quoi elle ressemblait. En regardant les caractères, il vit des similarités avec l’égyptien et dit à Martin que la traduction était correcte.
Ce dernier lui montra d’autres caractères et il les examina. Il dit que les caractères étaient issus de plusieurs langues anciennes et donna à Martin un certificat attestant de leur authenticité. Il lui recommanda également de les montrer à un autre spécialiste nommé Samuel Mitchill, qui enseignait autrefois à Columbia.
Anthon dit : « Il est très instruit dans ces langues anciennes, et je suis certain qu’il vous donnera satisfaction. »
Martin plaça le certificat dans sa poche et, au moment de partir, Anthon le rappela. Il voulait savoir comment Joseph avait trouvé les plaques d’or.
Martin dit : « Un ange de Dieu le lui a révélé. » Il témoigna que la traduction des plaques changerait le monde et le sauverait de la destruction. Et maintenant qu’il avait la preuve de leur authenticité, il avait l’intention de vendre sa ferme et de donner l’argent afin que la traduction puisse être publiée.
Anthon dit : « Montrez-moi ce certificat. »
Martin le prit dans sa poche et le lui donna. Anthon le déchira en petits morceaux et dit que le ministère d’anges n’existait pas. Si Joseph voulait que les plaques soient traduites, il pouvait les apporter à Columbia et le faire faire par un spécialiste.
Martin expliqua qu’une partie des plaques était scellée et que Joseph n’était pas autorisé à les montrer à qui que ce soit.
Anthon dit : « Je ne peux pas lire un livre scellé. » Il avertit Martin que Joseph était probablement en train de le duper. Il dit : « Prenez garde à la canaille. »
Martin prit congé du professeur Anthon et rendit visite à Samuel Mitchill. Ce dernier reçut Martin poliment, écouta son histoire et regarda les caractères et la traduction. Il ne les comprenait pas, mais il dit qu’ils lui rappelaient les hiéroglyphes égyptiens et étaient les écrits d’une nation disparue.
Martin quitta la ville peu de temps après et retourna à Harmony, plus convaincu que jamais que Joseph avait des plaques d’or antiques et le pouvoir de les traduire. Il raconta à Joseph ses entretiens avec les professeurs et en déduisit que si certains des hommes les plus instruits des États-Unis ne pouvaient pas traduire le livre, c’était à Joseph de le faire.
Joseph dit : « Je ne peux pas, car je ne suis pas instruit. » Mais il savait que le Seigneur avait préparé les interprètes afin qu’il puisse traduire les plaques.
Martin acquiesça. Il décida de retourner à Palmyra, de régler ses affaires et de revenir dès que possible pour servir de secrétaire à Joseph.
En avril 1828, Emma et Joseph vivaient dans une maison au bord de la Susquehanna, non loin de la maison des parents d’Emma. Maintenant dans sa grossesse avancée, elle servait souvent de secrétaire à Joseph lorsqu’il commença à traduire les annales. Un jour, pendant qu’il traduisait, il pâlit soudain. Il demanda : « Emma, y avait-il un mur autour de Jérusalem ? »
« Oui, », dit-elle, se souvenant de descriptions dans la Bible.
« Oh ! » dit Joseph avec soulagement, « j’ai eu peur d’avoir été trompé. »
Emma s’étonna que l’absence de connaissances de son mari en histoire et dans les Écritures n’empêche pas la traduction. Joseph pouvait difficilement rédiger une lettre cohérente. Pourtant heure après heure elle était assise près de lui pendant qu’il dictait le document sans l’aide d’aucun livre ou manuscrit. Elle savait que seul Dieu pouvait l’inspirer pour traduire comme il le faisait.
Plus tard, Martin revint de Palmyra et prit la relève comme secrétaire, offrant à Emma la possibilité de se reposer avant l’arrivée du bébé. Mais se reposer s’avéra une chose compliquée. Lucy, la femme de Martin, avait insisté pour l’accompagner à Harmony, et tous deux avaient du caractère. Lucy se méfiait du souhait de Martin de vouloir soutenir Joseph financièrement et lui en voulait d’être parti sans elle à New York. Lorsqu’il lui apprit qu’il allait à Harmony aider Joseph à la traduction, elle s’invita, déterminée à voir les plaques.
Lucy perdait l’ouïe et lorsqu’elle ne comprenait pas ce que les gens disaient, elle supposait qu’ils la critiquaient. Elle n’avait pas non plus un grand respect pour la vie privée des autres. Lorsque Joseph refusa de lui montrer les plaques, elle commença à fouiller la maison, furetant dans les coffres, les placards et les malles de la famille. Bientôt, Joseph n’eut pas d’autre solution que de les cacher dans les bois.
Peu après, Lucy quitta la maison et fut logée chez un voisin. Emma récupéra ses coffres et ses placards, mais maintenant Lucy racontait aux voisins que Joseph cherchait à soutirer de l’argent à Martin. Après avoir causé des ennuis pendant des semaines, Lucy rentra chez elle à Palmyra.
Une fois la paix retrouvée, Joseph et Martin traduisirent rapidement. Joseph progressait dans son rôle divin de voyant et révélateur. Regardant dans les interprètes ou une autre pierre de voyant, il pouvait traduire les plaques, qu’elles soient posées sur la table devant lui ou enveloppées dans l’une des nappes d’Emma.
Pendant les mois d’avril, de mai et le début du mois de juin, Emma écouta le rythme de la dictée des annales par Joseph. Il parlait lentement, mais clairement, faisant occasionnellement des pauses en attendant que Martin dise « écrit » lorsqu’il avait fini de noter ce que Joseph avait dit. Emma relayait aussi Martin et s’étonnait de la manière dont Joseph, après les interruptions et les pauses, reprenait toujours là où il avait arrêté, sans le moindre rappel.
Le moment de la naissance du bébé d’Emma approchait. La liasse de manuscrits s’était épaissie, et Martin était persuadé que s’il faisait lire la traduction à sa femme, elle en verrait la valeur et cesserait d’interférer dans leur travail. Il espérait également que Lucy serait contente de voir qu’il avait consacré son temps et son argent à la parution de la parole de Dieu.
Un jour, Martin demanda à Joseph la permission d’emporter le manuscrit à Palmyra pendant quelques semaines. Se souvenant du comportement de Lucy Harris lorsqu’elle avait passé la maison en revue, Joseph se méfiait de l’idée. Cependant, il voulait faire plaisir à Martin, qui avait cru en lui quand tant d’autres avaient douté de ses paroles.
Ne sachant quoi faire, Joseph pria pour être guidé, et le Seigneur lui dit de ne pas laisser Martin emporter les pages. Mais ce dernier était certain qu’en les montrant à sa femme, cela changerait les choses, et il supplia Joseph de redemander. Il le fit, mais la réponse fut la même. Martin le pressa de demander une troisième fois, et cette fois-ci, Dieu leur permit de faire à leur guise.
Joseph dit à Martin qu’il pouvait emporter les pages pendant deux semaines s’il faisait alliance de les garder sous clé et de ne les montrer qu’à certains membres de sa famille. Martin promit et retourna à Palmyra, le manuscrit à la main.
Après le départ de Martin, Moroni apparut à Joseph et lui reprit les interprètes.
Le lendemain, Emma accoucha dans des douleurs atroces et donna naissance à un garçon. Le bébé était frêle et chétif et il ne vécut pas longtemps. Après cette épreuve, Emma fut épuisée physiquement et dévastée émotionnellement, et pendant un certain temps, il semblait qu’elle aussi allait mourir. Joseph était constamment aux petits soins pour elle, ne quittant jamais bien longtemps son chevet.
Au bout de deux semaines, la santé d’Emma commença à s’améliorer et elle se mit à penser à Martin et au manuscrit. Elle dit à Joseph : « Je me sens tellement mal à l’aise que je n’arrive pas à me reposer et je ne serai soulagée que quand je saurai ce qu’en a fait M. Harris. »
Elle incita Joseph à aller voir Martin, mais il ne voulait pas la quitter. Elle dit : « Fais venir ma mère et elle restera avec moi pendant que tu seras parti. »
Joseph prit une diligence en direction du nord. Il mangea et dormit peu pendant le voyage, craignant d’avoir offensé le Seigneur en n’obéissant pas lorsqu’il avait dit de ne pas laisser Martin prendre le manuscrit.
Le soleil commençait à poindre lorsqu’il arriva chez ses parents, à Manchester. Les Smith préparaient le petit déjeuner et invitèrent Martin à se joindre à eux. À 8 h, le repas était sur la table, mais Martin n’arrivait pas. Joseph et la famille commencèrent à éprouver un certain malaise en l’attendant.
Enfin, au bout de plus de quatre heures, Martin apparut au loin, marchant lentement en direction de la maison, les yeux fixés sur le sol devant lui. Au portail il s’arrêta, s’assit sur la barrière, et baissa son chapeau sur ses yeux. Ensuite il entra et s’assit pour manger en silence.
La famille regarda Martin lorsqu’il prit ses couverts, comme s’il s’apprêtait à manger, et les laissa tomber. Les mains pressant ses tempes, il s’écria : « J’ai perdu mon âme ! J’ai perdu mon âme. »
Joseph se leva d’un bond. « Martin, avez-vous perdu ce manuscrit ? »
Martin dit : « Oui. Il a disparu et je ne sais pas où. »
Serrant les poings, Joseph gémit : « Oh, mon Dieu, mon Dieu. Tout est perdu ! »
Il commença à faire les cent pas. Il ne savait pas quoi faire. Il commanda à Martin : « Retournez-y. Cherchez encore. »
Martin s’écria : « C’est tout à fait inutile. J’ai cherché partout dans la maison. J’ai même éventré les matelas et les coussins, et je sais qu’il n’y est pas. »
« Dois-je retourner auprès de ma femme et lui annoncer une telle nouvelle ? » Joseph craignait que cela ne la tue. « Et comment vais-je me présenter devant le Seigneur ? »
Sa mère essaya de le réconforter. Elle dit que peut-être le Seigneur lui pardonnerait s’il se repentait humblement. Mais Joseph sanglotait maintenant, furieux contre lui-même de n’avoir pas obéi au Seigneur la première fois. Il put à peine manger le reste de la journée. Il passa la nuit là et repartit le lendemain matin pour Harmony.
En le regardant partir, Lucy avait le cœur lourd. Il semblait que tout ce qu’ils avaient espéré en tant que famille, tout ce qui leur avait apporté de la joie ces quelques dernières années s’était volatilisé en un instant.

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